Pixar
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Pixar
j'adore quasiment tout ce que fait ce studio (Toy story 1&2, 1001 pattes, monstres et Cie, Le monde de Némo, les indestructibles, Ratatouille, les courts métrages, etc...)
Alors que Wall-E n'est pas encore sorti en France (mercredi dans les salles Le trailer ici), Pixar nous fait parvenir les premières "images" de son prochain film "UP", qui sort en mai 2009!
Le lien
voilà que le studio annonce pas moins de 10 films d'ici à 2012!! Sont notamment au menu les très attendus "Toy Story 3" et "Cars 2".
Alors que Wall-E n'est pas encore sorti en France (mercredi dans les salles Le trailer ici), Pixar nous fait parvenir les premières "images" de son prochain film "UP", qui sort en mai 2009!
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voilà que le studio annonce pas moins de 10 films d'ici à 2012!! Sont notamment au menu les très attendus "Toy Story 3" et "Cars 2".
Re: Pixar
Article du Monde sur Wall-E:
"Wall.E" : romance écolo entre robots
Il n'y a plus rien, que des déchets. Plus d'humains, plus d'animaux, plus de plantes. La Terre est une décharge qui baigne dans une lumière fuligineuse. C'est après l'Apocalypse, et le seul mouvement est celui d'une machine qui depuis des siècles compresse des cubes de métal dans l'espoir de nettoyer les traces affligeantes que l'humanité a laissées dans sa fuite.
Cette vision infernale, le studio Pixar la propose à toute la famille, pour l'été, avec Wall.E. Il y a quelque chose de prodigieux dans le culot de la firme créée par John Lasseter, rachetée par Steve Jobs. Voilà bientôt deux décennies que la plupart des films produits par Pixar exigent beaucoup de leurs spectateurs pour leur offrir encore plus en retour. Ils procèdent d'un amour du risque et d'une confiance dans l'intelligence de l'auditoire qui va à l'encontre du conservatisme frileux de l'immense majorité des films de distraction venus d'Hollywood.
Et Wall.E recule encore un peu les limites. Il est amusant d'entendre une prophétie écologique aussi radicale de la part d'un studio qui a proposé il y a deux ans une ode à l'automobile (Cars, de John Lasseter). On n'attendait pas tant d'audace du réalisateur et scénariste Andrew Stanton, responsable du plus mièvre des longs métrages Pixar, Le Monde de Nemo. D'autant que ce postulat posthistorique se double d'un parti pris esthétique saisissant.
Les premières séquences du film sont tout entières consacrées à la vie quotidienne du robot Wall.E. Une routine qui suit le rythme du soleil (le robot est alimenté par des batteries photovoltaïques). Il parcourt des paysages terrifiants, grandioses, où les squelettes des anciens gratte-ciel sont alignés sur les tours de déchets que Wall.E et ses congénères, aujourd'hui hors service, ont édifiées depuis que les hommes ont quitté la planète.
Au fil des plans, on découvre un peu de vie dans cet univers mortifère. Entre autres singularités, ce film est le seul qui vous fera trouver une blatte mignonne. Et Wall.E trouve un peu de confort dans le spectacle toujours répété d'une séquence d'Hello Dolly sur une cassette VHS. La grâce un peu gauche de la machine-personnage, l'économie forcée de l'expression des émotions (deux cellules photoélectriques en guise d'yeux, pas de bouche, pas de nez) contribuent à un comique d'une élégance que l'on n'imaginait pas compatible avec l'animation numérique.
Bientôt l'univers entropique de Wall.E est bouleversé par l'arrivée d'un autre robot, EVE, venu inspecter la Terre à la recherche d'une trace de vie. Se noue alors une idylle digne des grandes amours au temps du cinéma muet. Entre l'enveloppe lisse et ultramoderne de la robote qui ne touche jamais le sol et la rouille de l'éboueur terrien monté sur chenilles, le jeu des contrastes produit un flirt poussé. La mise en scène utilise des instruments (focales courtes, fondus) que s'interdit normalement le cinéma d'animation, qui donnent ici une sensation très forte de réalité.
RELIQUAT D'HUMANITÉ
Au moment où EVE est enlevée à l'affection du robot, le film est arrivé à la moitié de son cours. L'exploratrice est repartie pour l'espace, et Wall.E se débrouille pour embarquer sur son vaisseau. La romance des Robinson mécaniques est arrivée à son terme, et le film prend un autre tour, plus proche des modèles classiques de la science-fiction. EVE a été envoyée par une colonie humaine qui erre dans l'espace en attendant que la Terre redevienne habitable.
Andrew Stanton montre ce reliquat d'humanité comme une collection de larves devenues incapables de mouvements autonomes, des être dépendants des écrans et des machines. Ils sont tout ronds, tout roses et pas mignons du tout. La mise en scène de ce futur tout aussi inquiétant que ceux qu'imaginèrent George Orwell ou Aldous Huxley respecte pourtant les règles du dessin animé burlesque. Wall.E et EVE doivent affronter les tenants de l'ordre établi, robots modernes et bien-pensants, qui veulent maintenir l'humanité en servitude.
C'est sans doute parce qu'il arrive après l'émerveillement étonné que suscite la première partie du film que ce spectacle apparaît presque conventionnel. Mais il suffit de se souvenir de l'endroit où l'on est - une salle de multiplexe qui projette la dernière production d'une multinationale - pour saisir l'incongruité authentique du moment. Et, de toute façon, il faut rester jusqu'à la toute fin de la séance pour profiter d'un générique délicieusement utopique.
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Film d'animation américain d'Andrew Stanton (1 h 37.)
Thomas Sotinel
"Wall.E" : romance écolo entre robots
Il n'y a plus rien, que des déchets. Plus d'humains, plus d'animaux, plus de plantes. La Terre est une décharge qui baigne dans une lumière fuligineuse. C'est après l'Apocalypse, et le seul mouvement est celui d'une machine qui depuis des siècles compresse des cubes de métal dans l'espoir de nettoyer les traces affligeantes que l'humanité a laissées dans sa fuite.
Cette vision infernale, le studio Pixar la propose à toute la famille, pour l'été, avec Wall.E. Il y a quelque chose de prodigieux dans le culot de la firme créée par John Lasseter, rachetée par Steve Jobs. Voilà bientôt deux décennies que la plupart des films produits par Pixar exigent beaucoup de leurs spectateurs pour leur offrir encore plus en retour. Ils procèdent d'un amour du risque et d'une confiance dans l'intelligence de l'auditoire qui va à l'encontre du conservatisme frileux de l'immense majorité des films de distraction venus d'Hollywood.
Et Wall.E recule encore un peu les limites. Il est amusant d'entendre une prophétie écologique aussi radicale de la part d'un studio qui a proposé il y a deux ans une ode à l'automobile (Cars, de John Lasseter). On n'attendait pas tant d'audace du réalisateur et scénariste Andrew Stanton, responsable du plus mièvre des longs métrages Pixar, Le Monde de Nemo. D'autant que ce postulat posthistorique se double d'un parti pris esthétique saisissant.
Les premières séquences du film sont tout entières consacrées à la vie quotidienne du robot Wall.E. Une routine qui suit le rythme du soleil (le robot est alimenté par des batteries photovoltaïques). Il parcourt des paysages terrifiants, grandioses, où les squelettes des anciens gratte-ciel sont alignés sur les tours de déchets que Wall.E et ses congénères, aujourd'hui hors service, ont édifiées depuis que les hommes ont quitté la planète.
Au fil des plans, on découvre un peu de vie dans cet univers mortifère. Entre autres singularités, ce film est le seul qui vous fera trouver une blatte mignonne. Et Wall.E trouve un peu de confort dans le spectacle toujours répété d'une séquence d'Hello Dolly sur une cassette VHS. La grâce un peu gauche de la machine-personnage, l'économie forcée de l'expression des émotions (deux cellules photoélectriques en guise d'yeux, pas de bouche, pas de nez) contribuent à un comique d'une élégance que l'on n'imaginait pas compatible avec l'animation numérique.
Bientôt l'univers entropique de Wall.E est bouleversé par l'arrivée d'un autre robot, EVE, venu inspecter la Terre à la recherche d'une trace de vie. Se noue alors une idylle digne des grandes amours au temps du cinéma muet. Entre l'enveloppe lisse et ultramoderne de la robote qui ne touche jamais le sol et la rouille de l'éboueur terrien monté sur chenilles, le jeu des contrastes produit un flirt poussé. La mise en scène utilise des instruments (focales courtes, fondus) que s'interdit normalement le cinéma d'animation, qui donnent ici une sensation très forte de réalité.
RELIQUAT D'HUMANITÉ
Au moment où EVE est enlevée à l'affection du robot, le film est arrivé à la moitié de son cours. L'exploratrice est repartie pour l'espace, et Wall.E se débrouille pour embarquer sur son vaisseau. La romance des Robinson mécaniques est arrivée à son terme, et le film prend un autre tour, plus proche des modèles classiques de la science-fiction. EVE a été envoyée par une colonie humaine qui erre dans l'espace en attendant que la Terre redevienne habitable.
Andrew Stanton montre ce reliquat d'humanité comme une collection de larves devenues incapables de mouvements autonomes, des être dépendants des écrans et des machines. Ils sont tout ronds, tout roses et pas mignons du tout. La mise en scène de ce futur tout aussi inquiétant que ceux qu'imaginèrent George Orwell ou Aldous Huxley respecte pourtant les règles du dessin animé burlesque. Wall.E et EVE doivent affronter les tenants de l'ordre établi, robots modernes et bien-pensants, qui veulent maintenir l'humanité en servitude.
C'est sans doute parce qu'il arrive après l'émerveillement étonné que suscite la première partie du film que ce spectacle apparaît presque conventionnel. Mais il suffit de se souvenir de l'endroit où l'on est - une salle de multiplexe qui projette la dernière production d'une multinationale - pour saisir l'incongruité authentique du moment. Et, de toute façon, il faut rester jusqu'à la toute fin de la séance pour profiter d'un générique délicieusement utopique.
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Film d'animation américain d'Andrew Stanton (1 h 37.)
Thomas Sotinel
Re: Pixar
Je profite d'un court moment pendant mes vacances pour faire un tour sur un forum provisoirement déserté par tous ou presque, puisque Niko, véritable Higgins du 3ème millénaire ayant établi ses quartiers à Petit Quevihawaï, assure l'entretien de la villa, lustre la Ferrari, arrose les pelouses et donne à bouffer à Rex et Apollo en période de coma estival dépassé. Merci Niko !
Ceci étant précisé, j'interviens rapidos sur Wall E.
La bande-annonce, absolument magnifique, m'a donné carrément envie de voir le film.
Maintenant, pourquoi, faut-il que certains journalistes qui ont vu le film en projo de presse se sentent toujours obligés de raconter par le menu les films qu'ils critiquent en donnant parfois même la fin , pétant ainsi joyeusement tout le plaisir de la surprise et de la découverte du spectateur ?
Une journaliste avait ainsi carrément balancé la fin du film "6ème Sens" dans une émission d'Europe 1, cette espèce de loutre tétraplégique à poil ras, et s'était littéralement faite allumer par les auditeurs par la suite. Tu m'étonnes, Simone...
Est ce vraiment nécessaire ?
Je m'interroge.
Je me questionne.
Bref, je me demande.
Z'en pensez quoi vous autres ?
Ceci étant précisé, j'interviens rapidos sur Wall E.
La bande-annonce, absolument magnifique, m'a donné carrément envie de voir le film.
Maintenant, pourquoi, faut-il que certains journalistes qui ont vu le film en projo de presse se sentent toujours obligés de raconter par le menu les films qu'ils critiquent en donnant parfois même la fin , pétant ainsi joyeusement tout le plaisir de la surprise et de la découverte du spectateur ?
Une journaliste avait ainsi carrément balancé la fin du film "6ème Sens" dans une émission d'Europe 1, cette espèce de loutre tétraplégique à poil ras, et s'était littéralement faite allumer par les auditeurs par la suite. Tu m'étonnes, Simone...
Est ce vraiment nécessaire ?
Je m'interroge.
Je me questionne.
Bref, je me demande.
Z'en pensez quoi vous autres ?
El LuLu Forever- Demi Dieu du post
- Nombre de messages : 1710
Age : 53
Localisation : ben ici, voyons !
Date d'inscription : 31/12/2007
Re: Pixar
Je suis assez d'accord avec toi mais pas complètement
tout est dans la nuance entre tout dévoiler et juste "aguicher"
dans le cas du 6ème sens (comme pour "les autres", "le village" , films policiers et autres dont tout tient sur 1 point précis), révéler le côté crucial tue tout le film....
après, si il n'y a pas d'intrigue, juste une histoire, voire même s'il y a une intrigue, on peut tout me raconter avant (sauf le dénouement évidement...), ça ne me dérange pas. au contraire peut etre même, car justement j'aurai envie d'après les résumés de savoir comment tel ou tel passage a bien pu être réalisé ou mis en scène.
et d'ailleurs la plupart du temps même si j'ai lu un truc sur l'histoire avant, si le film est bon, je me laisse porter par le film sans être influencé par ce que j'ai pu lire ou entendre (après par contre peut etre je recoupe les info avec mon opinion).
c'est un peu comme aller voir l'adaptation cinéma d'une oeuvre littéraire qu'on a lu: on connait les personnages, on sait comment ça se termine, mais on y va quand même si on a bien aimé la lecture
après tout ce n'est pas pire que les films où on a déja tout vu au travers des bandes annonces (camping, astérix aux JO, etc...) et quand on sort, on se dit: "mouais en fait je savais tout ce qui allait se passer et ça faisait 20 fois que j'avais rigolé aux blagues depuis le début de la promo..."
donc voilà ce que je peux répondre à ton interrogation
tout est dans la nuance entre tout dévoiler et juste "aguicher"
dans le cas du 6ème sens (comme pour "les autres", "le village" , films policiers et autres dont tout tient sur 1 point précis), révéler le côté crucial tue tout le film....
après, si il n'y a pas d'intrigue, juste une histoire, voire même s'il y a une intrigue, on peut tout me raconter avant (sauf le dénouement évidement...), ça ne me dérange pas. au contraire peut etre même, car justement j'aurai envie d'après les résumés de savoir comment tel ou tel passage a bien pu être réalisé ou mis en scène.
et d'ailleurs la plupart du temps même si j'ai lu un truc sur l'histoire avant, si le film est bon, je me laisse porter par le film sans être influencé par ce que j'ai pu lire ou entendre (après par contre peut etre je recoupe les info avec mon opinion).
c'est un peu comme aller voir l'adaptation cinéma d'une oeuvre littéraire qu'on a lu: on connait les personnages, on sait comment ça se termine, mais on y va quand même si on a bien aimé la lecture
après tout ce n'est pas pire que les films où on a déja tout vu au travers des bandes annonces (camping, astérix aux JO, etc...) et quand on sort, on se dit: "mouais en fait je savais tout ce qui allait se passer et ça faisait 20 fois que j'avais rigolé aux blagues depuis le début de la promo..."
donc voilà ce que je peux répondre à ton interrogation
Re: Pixar
El LuLu Forever a écrit:Je profite d'un court moment pendant mes vacances pour faire un tour sur un forum provisoirement déserté par tous ou presque, puisque Niko, véritable Higgins du 3ème millénaire ayant établi ses quartiers à Petit Quevihawaï, assure l'entretien de la villa, ... bal bla bla... bla bla bla....
En fait j'ai voulu voir ce que ça faisait d'avoir, comme toi, mon nom dans toutes les catégories quand on arrive sur le forum
Re: Pixar
C'est génial, hein, d'avoir son nom tout seul sur toute la liste des messages !
Moi, j'adore aussi.
Des fois même, on a l'impression d'être le seul membre du forum !
Quelle impression de grandeur et de puissance ca me donne !
Surtout lorsque personne ne me répond...
En tout cas, moi j'adore arriver sur le Forum et découvrir tous tes p'tits trucs, billets d'humeur, critiques ou reports de concerts, cinoche, coups de gueules, etc... : ca rend le forum très vivant et très "riche" d'un tas de choses !!!
SURTOUT NE T'ARRETES PAS !!!!
Thomas Magnum
El LuLu Forever- Demi Dieu du post
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Localisation : ben ici, voyons !
Date d'inscription : 31/12/2007
Re: Pixar
ca a l'air super bien dis moi donc!!! va falloir qu'on reserve une baby-sitter pour la sortie... au fait: ça sort quand?
leti's- Demi Dieu du post
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Age : 45
Localisation : carrieres sous poissy
Date d'inscription : 24/09/2008
Re: Pixar
NiKo a écrit: Pixar nous fait parvenir les premières "images" de son prochain film "UP", qui sort en mai 2009!
Re: Pixar
Finalement la sortie se fera le 28 juillet 2009 (soit un an pil-poil après mon premier post à ce sujet )
Re: Pixar
Haaaaaaaaaa!!!! tu vois que j'ai bien fait de poser la question!!!!!
leti's- Demi Dieu du post
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Age : 45
Localisation : carrieres sous poissy
Date d'inscription : 24/09/2008
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